Pourquoi je n'aime pas les week-ends ?
Quand j’avais 13 ans, je n’aimais pas le week-end.
Du moins, je n’aimais pas sortir dans les rues de Nancy (ma ville natale).
Les rues étaient bondées et bruyantes.
En bon introverti, j'évite ce genre d'environnement au maximum.
C’est comme si tout le monde s’était concerté pour sortir au même moment.
La raison est simple : 95% de ces personnes étaient salariées.
Elles n’étaient pas libres d'errer dans les rues, en journée, pendant la semaine.
Le week-end était leur seul moment de "liberté" et de contrôle sur leur temps.
Cette réalisation a changé ma vie.
L'idée de devoir attendre le week-end pour faire ce que je veux de mon temps a commencé à me révulser.
J’ai commencé à “sécher” des cours en semaine au collège puis au lycée.
Quel bonheur ai-je ressenti de pouvoir marcher dans des rues vides un mardi matin à 10h.
De pouvoir aller au cinéma le jeudi à 15h.
Certes, je “trichais” pour obtenir cette liberté.
Mais j’avais trouvé une motivation profonde qui allait guider ma vie future :
Trouver un moyen d’être libre de mon temps.
Ce fut la fondation de mon désir entrepreneurial.
L’école (et ma vision du salariat) était une prison dont il fallait trouver les clés pour s’échapper.
J’avais un mal-être profond à la simple pensée que l'essentiel de mes heures pourrait être hors de mon contrôle.
Je n'ai donc pas vraiment choisi d'entreprendre.
Ce fut une nécessité existentielle.
Depuis mes 16 ans (j’en ai 33 actuellement), tous mes projets ont cette quête sous jacente : devenir riche de mon temps.
C’est ce qui m’a amené à :
- Devenir joueur de poker l'été de mes 16 ans
- Me lancer dans l’entrepreneuriat pendant "mes études"
- Lancer une start-up et y mettre toutes mes économies de l'époque
- Créer du contenu en ligne et construire une audience depuis 2016
- Lancer un business de coaching high ticket pour monétiser mon savoir
La liste est non exhaustive.
Certains choix furent parfois éloignés à court terme de mes objectifs de “liberté” (exemple : la startup).
Mais chacun d'eux m’a permis de créer mon chemin de vie selon mes règles.
D’avoir la pleine responsabilité de mes problèmes.
Et de construire petit à petit, une vie qui me correspond vraiment.
L’entrepreneuriat est mon outil d’émancipation et de liberté.
Ce fut ma réponse au problème que mon “moi de 13 ans” avait les week-ends quand il marchait dans les rues de sa ville natale.
Et vous ? Pourquoi entreprenez-vous ?
Ou, pourquoi allez-vous devoir entreprendre ?