Le second cerveau de JCK

Accepter et cultiver sa marginalité

Le chemin de la vie philosophique est une route nous amènant du centre-ville de la modernité à un quartier dans lequel les médias et les influenceurs ne mettront jamais le pieds.

Le philosophe est, de par son approche de la vie, un marginal, qui questionne sa manière de vivre, les valeurs de son époque, les conventions, le statut quo.

Son cheminement personnel l’amène à remettre en cause toutes les quêtes qu’il a jugé naturel de poursuivre pendant toute sa vie précédant cette conversion philosophique, qui est un changement du regard sur sa manière de vivre et de penser.

Comme je le disais la semaine dernière, je suis dans une phase où j’accepte de ne pas être un maximaliste mais plutôt un essentialiste.

Mais, le changement intérieur va plus loin que cela.

J’ai toujours eu des difficultés à accepter de jouer aux jeux dans lesquels je ne croyais pas, mais que la société valorise.

Ceux qui offrent les bons points pour accéder à plus de pouvoirs, statut, moyens financiers.

J’ai conscience que ma situation et histoire personnelle sont facilites ces choix actuels mais j’essaye dorénavant de ne plus me forcer à prendre part à des jeux qui m’éloignent de ce que je considère être une bonne vie selon la philosophie de vie à laquelle j’adhère et à mes valeurs.

J’essaye de ne plus ressentir ce besoin de me conformer aux règles des réseaux sociaux, des bonnes pratiques ou de la simple nécessité présupposé d’être présent partout pour exister et prospérer à notre époque.

J’essaye de refuser certaines quêtes modernes, certaines injonctions à ce qui rend heureux ou accompli et privilégie des enjeux et quêtes qui me correspondent plus et qui aideront d’une autre manière les gens qui me suivent.

J’essaye de questionner le monde, , de ne pas considérer comme évident ce qui l’est par la majorité.

Cela passe par la mise en examen de sa vie, puis par la nécessité de faire preuve de courage pour faire des choix qui nous éloignent des standards admis et valorisés par la société ou plus concrétement ses amis ou sa famille.

Un modèle représentant ce mode de vie est Derek Sivers dont j’essaye de suivre l’exemple à ma manière depuis des années.

Etre un marginal n’est pas forcément mauvais, au contraire, c’est peut être une des clés nous permettant d’apprendre à vivre.

#connaissance de soi #philosophie #relations